68e
Congrès de l'Acfas, 15-19 mai 2000,
Université de Montréal
Colloque 208 de l'association
canadienne-française pour l'avancement des sciences
Responsable:
François Corriveau, IPP/Université McGill
PROGRAMME FINAL DU COLLOQUE
Le colloque comporte 4 sessions:
lundi le 15 mai 2000, avant-midi
lundi le 15 mai 2000, après-midi
mardi le 16 mai 2000, avant-midi
mardi le 16 mai 2000, après-midi
Lundi le 15 mai, session de l'avant-midi
Pavillon 3200,
3200 rue Jean-Brillant (entre McKenna et Decelles), local 3270
Physique des particules I
Président de séance:
Ken RAGAN, Université McGill,
ragan à physics.mcgill.ca
09:00
-
François CORRIVEAU, Université McGill,
corriveau à physics.mcgill.ca
-
Introduction
09:10
-
Georges AZUELOS, Université de Montréal,
azuelos à lps.umontreal.ca
-
Et si le Higgs n'existait pas...
- Conférence invitée.
-
L'analyse combinée des dernières mesures
de précision des paramètres
électrofaibles au LEP et à Fermilab
nous laisse croire que la découverte du
Higgs serait imminente. Poutant, tandis que le
Modèle Standard et le modèle
supersymétrique prévoient que
la masse du Higgs sera relativement basse, le
domaine de masse déjà exclu par
des recherches directes commence à atteindre
des valeurs importantes. Il est donc temps
d'envisager sérieusement la
possibilité que le Higgs n'existe pas.
Dans un tel cas, il est inévitable
qu'un nouveau phénomène physique
fasse son apparition à de hautes énergies
pour expliquer la brisure dynamique de la symétrie
électrofaible et la
régularisation de la section efficace
de diffusion de bosons de jauge
vectoriels. On discutera de certains modèles
alternatifs, et des études faites
au LHC en préparation de la recherche
de cette nouvelle physique.
10:00
-
Didier DAVIGNON, Université de Montréal,
davigno à lps.umontreal.ca
Hannes JEREMIE, Université de Montréal,
jeremie à lps.umontreal.ca
Gayaneth KARAPETIAN, Université de Montréal,
gaiane à lps.umontreal.ca
-
Une étude des événements à quatre jets au
LEP1 à l'aide de modèles au-delà du
deuxième ordre perturbatif en alphas
-
Les corrélations angulaires à quatre jets Bengtsson-Zerwas
et Nachtmann-Reiter sont obtenues à partir des
désintégrations hadroniques du boson Z0,
observées au détecteur OPAL. Une comparaison
est effectée avec les calculs d'éléments de matrice
de deuxième ordre en alphas (Ellis, Ross et Terrano)
associés modèle d'hadronisation de corde, permettant une
mesure de la fraction apparente fq d'événements
à quatre quarks dans les données. La valeur de fq
présente de fortes variations lorsqu'exprimée en fonction
de la masse invariante des deux jets les moins
énergétiques, un comportement qui n'est pas prévu
par ce modèle. Les contributions d'ordre supérieur
peuvent être évaluées à l'aide de
différents modèles. Ceux-ci permettent de reproduire
qualitativement les observations faites dans les données.
10:20
-
Pierre-Hughes BEAUCHEMIN, Université de Montréal,
beauche à lps.umontreal.ca
Viktor ZACEK, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
Hannes JEREMIE, Université de Montréal,
jeremie à lps.umontreal.ca
Georges AZUELOS, Université de Montréal,
azuelos à lps.umontreal.ca
Gayaneth KARAPETIAN, Université de Montréal,
gaiane à lps.umontreal.ca
Didier DAVIGNON, Université de Montréal,
davignod à lps.umontreal.ca
-
Discrimination des quarks et des gluons dans les
événements à 4-jets
-
Malgré les nombreux succès du Modèle Standard, la
physique de l'interaction forte est encore loin d'être aussi bien
comprise que la physique de l'interaction électrofaible. Il
reste notamment beaucoup à faire pour bien comprendre le
processus de fragmentation des partons initiaux en particules
détectables. Ce processus physique étant non-perturbatif,
son étude doit être faite à partir de modèles
phénoménologiques qui se servent de données
expérimentales pour ajuster la théorie et ainsi
établir un pont entre les prédictions théoriques
calculables (niveau partonique) et les mesures expérimentales. Il
faut donc essayer d'associer à chaque élément ou
structure partonique une configuration de particules dans le
détecteur. Ensuite on n'aura plus qu'à essayer de voir
comment on peut relier le système "initial" au système
"final" par un modèle adéquat de la fragmentation. La
tâche qui nous incombe est de pouvoir reconnaître à
partir des résultats de mesure obtenus par le détecteur
OPAL au CERN les structures partoniques qui y sont sous-etndues. Plus
précisément nous nous intéressons à la
distinction des processus de deuxieème ordre de QCD,
c'est-à-dire la distinction entre les jets de gluons et les jets
de quarks dans les événements à 4-jets. Pour ce
faire, il s'agira tout d'abord de trouver un ensemble de variables qui
possèdent une distribution différente pour un jet de
quarks ou un jet de gluons. Ensuite ces variables seront traitées
par un réseau de neurones. Si le réseau est suffisamment
fiable, on pourra ainsi construire un échantillon
d'événements qq(bar)qq(bar)gg avce une bonne
efficacité et une bonne pureté.
10:40
-
Pause-café
11:00
-
Élise LAROSE-FILOTAS, Université de Montréal,
larosefe à jsp.umontreal.ca
Stéphane BEAUREGARD, Université de Montréal,
beaurest à jsp.umontreal.ca
David LONDON, Université de Montréal,
london à lps.umontreal.ca
-
Production de biquarks aux collisionneurs futurs
-
La recherche d'une représentation unificatrice des forces
d'interaction et des particules amène les théoriciens de
la physique des hautes énergies à considérer de
nouveaux modèles de supersymétries au-delà du
modèle standard. La théorie de jauge reposant sur le
groupe de transformations E6 prédit l'existence de nouvelles
particules. Les biquarks constituent des partenaires scalaires
possibles de ces particules exotiques. Il sera discuté de
l'intérêt que présente ces particules de charge +1/3
se couplant à deux quarks. Cette théorie pourrait
être éventuellement vérifiée dans de futurs
collisionneurs d'énergie suffisamment grande. On
présentera la probabilité de détecter les biquarks
lors de trois processus dominants: gamma+gamma->B+Bbar,
e+e-->B+Bbar et gamma+gamma-> q+q'+Bbar.
11:20
-
Communication non-présentée:
Rachid MAZINI, Université de Montréal,
mazini à lps.umontreal.ca
-
Étude de la production d'un Higgs léger par la fusion de
bosons électrofaibles
-
Les données récentes issues du LEP ont permis d'exclure
l'existence d'une particule Higgs de masse supérieure à
300 GeV. Ceci suggère que la brisure de la symmétrie
électrofaible s'effectue à une échelle
d'énergie relativement faible et serait donc largement à
la portée du futur accélérateur LHC. D'autre part,
des récents développements théoriques montrent
l'importance de l'étude de la production d'un Higgs par la fusion
de bosons de jauge électrofaibles (W,Z) même pour des
masses inférieures à 200 GeV. Je présenterai le
potentiel de détection d'un tel Higgs pas l'expérience
ATLAS qui est l'une des expériences majeures en physique des
particules en ce début du 21e siècle.
11:40
-
Communication présentée par:
Céline LEBEL, Université de Montréal,
lebel à lps.umontreal.ca
pour:
Patrick ROY, Université de Montréal,
roy à lps.umontreal.ca
Claude LEROY, Université de Montréal,
leroy à lps.umontreal.ca
-
Caractérisation de détecteurs au silicium,
irradiés par neutrons et protons
-
Des détecteurs au silicium seront utilisés comme
éléments actifs du détecteur interne de
l'expérience ATLAS, devant être réalisée au
futur grand collisioneur hadronique, LHC, au CERN à
Genève. Ces détecteurs au silicium seront exposés
à de très hautes fluences de particules, ce qui modifiera
leurs caractéristiques électriques. Ces
caractéristiques sont extraites à l'aide d'un
modèle de transport de charge, qui permet de reproduire en
fonction de la fluence d'irradiation le signal induit par des particules
incidentes sur des détecteurs au silicium de technologie planaire
standard et MESA. Le modèle tient compte de l'existence d'une
double jonction qui a été observée après
l'inversion du type n vers un type p dans les détecteurs au
silicium, et de l'existence de régions dormantes dans les
détecteurs MESA.
12:00
-
Céline LEBEL, Université de Montréal,
lebel à lps.umontreal.ca
Delphine BÉCHEVET, Université de Montréal,
bechevet à lps.umontreal.ca
Alain HOUDAYER, Université de Montréal,
houdayer à lps.umontreal.ca
Claude LEROY, Université de Montréal,
leroy à lps.umontreal.ca
Fabrizio MARULLO, Université de Montréal,
marullo à lps.umontreal.ca
Patrick ROY, Université de Montréal,
roy à lps.umontreal.ca
-
Dommages créés dans les détecteurs au silicium par
irradiation de protons de basse énergie (10 MeV)
-
Les détecteurs au silicium sont utilisés dans les
expériences réalisées auprès des
accélérateurs de particules tel que le LHC (Large Hadron
Collider) au CERN, à Genève. Étant exposés
à de grandes fluences de particules d'irradiation, l'étude
de la détérioration possible des caractéristiques
électriques des ces détecteurs est primordiale. En
particulier, la dépendance des dommages créés en
fonction de l'énergie des particules irradiées doit
être caractérisée. L'équipe ATLAS de
l'Université de Montréal a effectué des
irradiations de détecteurs au silicium par des protons de 10 MeV
pour pouvoir vérifier l'importance des dommages crées par
des protons de basse énergie comparativement à ceux de
haute énergie. Les comportements sous irradiation de
détecteurs au silicium produits selon deux méthodes de
fabrication, standard planaire et Mesa planaire, ont été
comparées lors de cette expérience. La deuxième
technique a l'avantage d'être plus facile à utiliser et
surtout moins coûteuse. Suite aux irradiations, une mesure et une
analyse de la variation du courant de fuite et de la capacitance en
fonction de la tension appliquée sur le détecteur ont
été effectuées. Celles-ci ont permis d'extraire
les valeurs de la tension de désertion totale desquelles le point
d'inversion du type n vers le type p ainsi que le nombre effectif de
dopant en fonction du flux de protons et du temps passé
après l'exposition ont été déduits. Ces
résultats confirment que les protons de basse énergie
causent davantage de dommages que ceux de haute énergie.
12:20
-
Rachid MAZINI, Université de Montréal,
mazini à lps.umontreal.ca
-
Modelisation des interactions particules-matière à l'aide
du logiciel Geant4: Propriétés et Applications
-
Geant4 est le fruit d'une collaboration internationale réunissant
une centaine de physiciens et informaticiens dans le but de mettre en
oeuvre un logiciel pour la simulation des interactions
particules-matières à différentes échelles
d'énergie. Les données expérimentales et les
modéles théoriques les plus récents ansi que des
techniques informatiques de pointes ont permis l'élaboration d'un
outil puissant qui a vite été adopté par plusieurs
projets expérimentaux à travers le monde. Je
présenterai un sommaire des propriétés de Geant4
ainsi que certaines applications en physique des hautes énergies,
physique de l'espace et physique médicale.
12:40
-
Pause du midi
Lundi le 15 mai, session de l'après-midi
Pavillon 3200,
3200 rue Jean-Brillant (entre McKenna et Decelles), local 3270
Physique des particules II et Astrophysique des particules
Président de séance:
David LONDON, Université de Montréal,
london à lps.umontreal.ca
14:00
-
Pierre DEPOMMIER, Université de Montréal,
pom à lps.umontreal.ca
-
25 ans de TRIUMF
- Conférence invitée.
-
Vers la fin des années soixante on a assisté à la
construction des «usines à mésons». Il
était devenu évident que le méson "pi"
(pion), principal véhicule de la force nucléaire, allait
permettre d'étudier la nature de cette force et ses
symétries. De plus, on allait disposer de faisceaux intenses de
pions et de muons, qui permettraient l'étude des
désintégrations par interaction faible.
-
Ces «usines à mésons» ont commencé
à produire des résultats vers le milieu des années
soixante-dix: TRIUMF (TRI University Meson Factory, Vancouver), PSI (Paul
Scherrer Institut, Villigen, Suisse) et LAMPF (Los Alamos Meson and
Proton Factory).
-
Ces «usines à mésons» n'ont pas déçu
nos attentes, bien au contraire. D'une part, l'avénement des
théories de jauge a suscité un développement
théorique considérable. D'autre part, les progrès
réalisés dans le domaine des détecteurs, de
l'électronique et des systèmes d'acquisition de
données ont permis d'entreprendre des expériences
considérées comme impossibles auparavant. On a pu aussi
développer des applications des faisceaux de pions et de muons
à des domaines comme la physique de la matière
condensée, la chimie et la biologie.
-
Considérant le temps disponible pour cet exposé, on
présentera une sélection de quelques expériences
faites auprès des «usines à mésons», en
particulier à TRIUMF.
14:50
-
Jean-François ARGUIN, Université de Montréal,
arguin à lps.umontreal.ca
Paul TARAS, Université de Montréal,
taras à lps.umontreal.ca
Adil HASAN, Stanford University (SLAC),
hasan à slac.stanford.edu
-
Mesure du rapport d'embranchement du méson D0->pi0pi0 dans le
cadre de l'expérience BaBar (SLAC)
-
Ce rapport d'embranchement a déjà été
mesuré (1) par la collaboration CLEO, utilisant une usine
à B similaire à PEP-II, l'accélérateur
associé au détecteur BaBar. Très difficile
à réussir, cette mesure est entachée de grandes
incertitudes. Ce résultat a suscité de
l'intérêt, principalement parce qu'il était en
contracdiction avec la théorie de la suppression de couleur . En
effet, le rapport d'embranchement mesuré du D0->pi0pi0 est du
même ordre de grandeur que le rapport d'embranchement du canal
chargé D0->pi+pi-, un canal beaucoup plus facile à
mesurer. Or, selon le principe de suppression de couleur, le canal en
deux pi0 devrait être réprimé à cause de la
désintégration du vecteur de l'interaction faible W+- qui
conservera plus facilement la couleur dans le canal chargé
plutôt que dans le canal neutre. La mesure de CLEO remet donc en
cause le principe de suppression de couleur. L'expérience BaBar
utilise un collisionneur e+e- à basse énergie. Son but est
de produire en grande quantité des mésons B afin de mettre
en évidence la violation CP dans ce système. Nous
utiliserons les données du détecteur BaBar pour tenter de
reconstruire la désintégration D0->pi0pi0. L'étude
de ce canal va utiliser principalement la partie calorimétrique
du détecteur pour détecter les photons résultant de
la désintégration. Ce résultat transposé
dans le système des B0 suggère que les rapports
d'embranchement des canaux B0->pi0pi0 et B0->pi+pi- devraient aussi
être semblables. Si tel est le cas, le canal B0->pi0pi0 pourrait
être utilisé dans la recherche sur la violation CP dans les
mésons B, le but principal de l'expérience BaBar.
(1) Collaboration CLEO, Phys. Rev. Lett. Vol. 71, Num. 13, 1993.
15:10
-
Communication non-présentée:
Patrick GIRARD, Université McGill,
girard à physics.mcgill.ca
-
De la baryogénèse électrofaible et de l'effet du plasma
environnant sur l'asymétrie de l'univers
-
Nous étudions l'effet du plasma environnant sur le
mécanisme de la baryogénèse électrofaible.
Nous modélisons d'abord l'effet des collisions en solutionnant
l'équation de Schrödinger en présence d'un potentiel
représentant la bulle de transition de phase du champ de Higgs et
une série de fonctions delta simulant les collisions entre les
particules. Nous vérifions l'exactitude de cette technique en la
comparant au résultat obtenu par l'application de l'approximation
de Born. Par la suite, nous appliquons cette technique, dite «par
récurence des fonctions delta», au cas d'une particule
relativiste en solutionnant l'équation de Dirac en
présence de potentiels similaires. Ensuite, nous tentons de
modéliser l'interaction par un mécanisme totalement
distinct qui tient compte de l'échange de la quantité de
mouvement lors de la collision entre les particules du plasma. Pour ce
faire, nous exposons d'abord un mécanisme préexistant qui
permet de décrire l'évolution de la matrice de
densité d'un système lors d'une interaction, puis nous
développons celui-ci afin de modéliser l'effet des
collisions sur la baryogénèse. Enfin, nous appliquons le
«formalisme de la matrice de densité» au cas de
particules relativistes.
15:30
-
Pause-café
15:50
-
Frédéric LEBLOND, Université McGill,
fleblond à physics.mcgill.ca
Robert C. MYERS, Université McGill,
myers à physics.mcgill.ca
-
Cordes et théories de champs supersymmétriques
(résumé non disponible)
-
au lieu de:
États liés D1-D3 branes et correspondance AdS/CFT
-
La théorie des cordes est un candidat sérieux pour
l'unification de la gravité avce les autres forces fondamentales.
Il a récemment été démontré que les
différentes théories de supercordes en 10 dimensions (type
IIa et B, hétérotique SO(32) et E8xE8, type I) sont en
fait équivalentes, i.e. que certaines dualités permettent
de décrire la physique de l'une en terme de la physique d'une
autre. Il a aussi été démontré que ces
différents secteurs découlent d'une théorie unique
de supermembrandes en 11 dimensions (M-theory). Ces dualités, qui
permettent de relier les différents secteurs de la théorie
des cordes, impliquent l'existence d'objets à caractère
solitonique appelés Dp-branes (D signifie Dirichlet et p indique
le nombre de dimensions spatiales). Ces solitons sont en fait des
sources pour certains champs des théories de cordes. Ceci rend
intéressante l'étude des états liés qu'ils
peuvent engendrer. Nous présentons le cas particulier où
un état lié D1-D3 brane est formé dans le cadre de
la correspondance Ads/CFT.
16:10
-
Ingried BOUSSAROQUE, Université de Montréal,
ingriedb à lps.umontreal.ca
Viktor ZACEK, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
-
PICASSO: Projet d'identification des candidates supersymétriques
à la matière sombre; présentation
générale du projet
-
Cette présentation se veut une description générale
du projet PICASSO, ses bases théoriques et ses principes
expérimentaux.
Les termes de masse manquante, matière sombre ou masse
cachée se rapportent tous à la même observation: la
matière que l'on peut voir (étoiles, galaxies,
nébuleuses...) ne compose qu'une infime fraction de la masse
totale de l'Univers, lereste se cachant sous une forme que nous n'avons
pu encore détecter. Pour commencer la présentation, nous
évoquerons les observations qui tendent à prouver
l'existence de cette matière sombre, soit les courbes de rotation
des galaxies et le phénomène des lentilles
gravitationnelles. Nous aborderons ensuite la description des principaux
candidats à la matière sombre: MACHOS, neutrinos massifs
et WIMPS. Nous présenterons alors la particule que nous
cherchons é observer, le neutralino.
Par la suite, nous expliquerons le principe du détecteur PICASSO:
en maintenant un liquide dans des conditions données, on peut le
porter à une température supérieure à son
point d'ébullition, sans qu'il se mette à bouillir. Un
liquide ainsi surchauffé se trouve dans un état
métastable. La moindre perturbation, ou apport d'énergie,
suffira à le faire devenir gazeux. Dans le cadre du projet
PICASSO, on contrôle les conditions de l'expérience de
façon à ce que des transitions liquide-vapeur d'un liquide
surchauffé ne se produisent que lorsqu'une particule du type
recherché traverse nos détecteurs. Cette méthode
permettrait une augmentation dans la sensibilité ainsi que de
vérifier l'hypothèse prédite par les modèles
supersyméltriques de neutralinos comme matière sombre
froide. Nous décrirons les caractéristiques du
détecteur PICASSO et ses sensibilités à divers
types de rayonnement.
Nous terminerons par une description des mesures à venir pour le
projet PICASSO, ainsi que des développements à apporter
à notre montage pour en augmenter l'efficacité.
Image
16:30
-
Razvan S. GORNEA, Université de Montréal,
gornea à lps.umontreal.ca
Viktor ZACEK, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
-
Système d'acquisition de données, et de contrôle
des paramètres de fonctionnement du détecteur PICASSO
-
La nature particulière de la technique de détection
utilisée dans le projet PICASSO, i.e. la transition de phase
liquide-gaz de gouttelettes de liquide surchauffé, exige le
développement d'un système d'acquisition de données
adapté à la prise de signaux déclenchée par
l'éclatement des gouttelettes et le contrôle de nombreuses
tâches automatisées liées aux paramètres de
fonctionnement du détecteur: température, pression et
cycles de recompression, suppression des signaux parasites. Nous
expliquerons la méthode de détection, basée sur des
piézo-senseurs et une électronique
spécialisée, des signaux obtenus, ainsi que la
façon de mesurer et de contrôler la température et
la pression de fonctionnement. L'ensemble est soumis à un
logiciel sur environnement LabVIEW dont nous présenterons les
éléments. Nous illustrerons le fonctionnement de ce
système en décrivant quelques mesures cruciales faites
avec le détecteur PICASSO. Nous montrerons l'évolution de
l'ensemble, de l'électronique aux logiciels, en mettant l'accent
sur les détails de mise au point. Nous montrerons de quelle
façon les signaux dépendent des conditions de
fonctionnement, et, en particulier, des dimensions du volume de
détection. Le logiciel et l'intégration de
l'électronique de détection devront suivre
l'évolution d'un détecteur qui augmentera en volume, masse
active et nombre d'éléments. Nous présenterons une
stratégie de développement pour faire face à ce
défi.
16:50
-
Nadim BOUKHIRA, Université de Montréal,
boukhira à lps.umontreal.ca
Viktor ZACEK, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
-
Limite de détextion des meutralinos avec PICASSO et calibrage du
détecteur avec des neutrons mono-énergétiques
-
Les particules de matière sombre, pour lesquelles le neutralino
du modèle supersymétrique minimal est un candidat de
choix, interagissent très faiblement avec la matière
ordinaire et sont détectables grâce aux reculs des noyaux
qui font suite à une collision. Ce mode de détection est
semblable à celui des neutrons interagissant avec le
détecteur. Nous avons donc utilisé
l'accélérateur Tandem de l'Université de
Montréal pour produire des neutrons par la réaction
7Li(p,n) de façon à reproduire la gamme des
énergies de recul produites par des neutralinos sur les noyaux
(19F et 12C) des gaz actifs du détecteur. Nous allons
présenter les résultats des mesures: le nombre de bulles
par minute en fonction du flux de neutrons incidents d'énergies
connues, et pour diverses températures de fonctionnement du
détecteur. Nous montrerons qu'un modèle incorporant les
données cinématiques des réactions et la
thermodynamique des liquides surchauffés représente bien
les données et permet d'extraire l'efficacité de
détection des énergies de recul. A partir des courbes
d'efficacité en fonction de la température et de
l'énergie de recul, la sensibilité du détecteur
pour la détection des neutralinos en orbite autour du centre de
la galaxie peut être déduite, et une limite sur la section
efficace dépendante du spin pour les neutralinos interagissant
avec les noyaux de 19F peut être extraite. Nous
présenterons cette limite en fonction de la masse possible du
neutralino, et comparerons nos résultats avec ceux obtenus avec
d'autres types de détecteurs.
17:10
-
Fin de la 1ère journée
Mardi le 16 mai, session de l'avant-midi
Pavillon 3200,
3200 rue Jean-Brillant (entre McKenna et Decelles), local 3265
Astrophysique
Président de séance:
François CORRIVEAU, IPP/Université McGill,
corriveau à physics.mcgill.ca
09:00
-
Claude CARIGNAN, Université de Montréal,
carignan à astro.umontreal.ca
-
Introduction à la session conjointe d'astrophysique des
particules (avec le colloque 206)
09:05
-
Clarence VIRTUE, Université Laurentienne,
cjv à nu.phys.laurentian.ca
-
Les premières observations de neutrinos à SNO (Sudbury)
- Conférence invitée.
-
L'observatoire de neutrinos de Sudbury est une expérience unique parmi
la famille mondiale des détecteurs qui étudient les neutrinos
solaires. Situé dans le nord de l'Ontario au fond d'une mine, la plus
profonde au Canada, l'observatoire a commencé à enregistrer des
donnés l'année passée. Le but de l'expérience
est de
contribuer, d'une façon décisive, à la résolution du
"problème des neutrinos solaires". Depuis trente ans, plusieurs
expériences constatent que le flux de neutrinos de type électron
qui proviennent du soleil est plus bas que le flux prédit par des
calculs précis du modèle solaire. Une des explications possibles
pour ce manque de neutrinos, serait qu'une partie des neutrinos se
transforment, en route vers la terre, de sorte qu'ils ne sont pas vus
par les autres détecteurs, qui eux ne peuvent voir que les neutrinos
de type électron. Avec mille tonnes d'eau lourde comme
élément actif, l'expérience SNO est capable de
détecter toutes les sortes de neutrinos et non pas seulement les
neutrinos de type électron. Cette présentation
démontrera donc que le détecteur SNO est en bonne forme, et
décrira comment on peut profiter de cette sensibilité
à toutes les sortes de neutrinos, pour effectuer des mesures
importantes vers la résolution de ce problème de longue
date.
09:50
-
Claude G. THÉORET, Université McGill,
theoret à physics.mcgill.ca
-
L'astrophysique des rayons gamma avec le détecteur STACEE
-
STACEE (Solar Tower Atmospheric Cerenkov Experiment) est un
détecteur de rayons gamma terrestre conçu pour observer
dans la bande d'énergie inexplorée de 30 GeV à
environ 300 GeV. Les observations dans cette région pourront
remplir la pénurie de sources de rayons gamma qu'on trouve entre
les résultats des détecteurs EGRET et WHIPPLE et ils nous
permettront de comprendre d'avantage les blazars et les restes de
supernovas. STACEE utlisera une station d'énergie solaire aux
laboratoires de Sandia près d'Albuquerque au Nouveau Mexique.
Quand la construction sera complète, STACEE utilisera 64
héliostates pour récolter la lumière Cerenkov
créée dans l'atmosphère par les gerbes
électromagnétiques provoquées par les rayons gamma
de hautes énergies. Je présentera une bréve
description du détecteur, de nos buts scientifiques ainsi que les
résultats de notre analyse sur la Nebuleuse du Crab et quelques
Noyaux Galactiques Actifs.
10:10
-
Pascal FORTIN, Université McGill,
fortin à physics.mcgill.ca
-
Observation de GRBs avec le télescope STACEE
-
Après plus de trente annees d'études, l'origine des GRBs
(explosions de rayonnement gamma) est toujours aussi énigmatique.
Quelques modèles théoriques prometteurs ont
été proposés, mais un manque de données
expérimentales nuit au développement de ces
théories. Dans cette présentation nous allons revoir
brièvement les modèles les plus populaires, et nous allons
expliquer comment une expérience comme STACEE peut contribuer
à l'avancement de ce domaine de l'astrophysique.
10:30
-
François VINCENT, Université McGill,
vincent à physics.mcgill.ca
-
Un crabe dans le désert
-
Située dans le désert du Nouveau Mexique,
l'expérience STACEE a débuté récemment
l'observation de sources astrophysiques émettant des radiations
à très hautes énergies. La nébuleuse du
crabe est la source astrophysique de rayons gammas la plus brillante de
notre galaxie. Le rayonnement de cette source dans cette partie du
spectre électromagnétique est constant, faisant de cette
nébuleuse une unité de mesure standard. Durant la
période de novembre 1998 à février 1999, STACEE a
observé la nébuleuse du crabe et des résultats
préliminaires indique la détection de cette source. Une
fois que la phase finale de construction du télescope sera
terminée, STACEE pourra étudier la nébuleuse du
crabe dans un régime d'énergie encore inexploré.
Nous discuterons ici de la contribution que STACEE peut apporter pour
mieux comprendre la physique responsable de produire ces photons de
très hautes énergies.
10:50
-
Jim CLINE, Université McGill,
jcline à physics.mcgill.ca
-
Cosmologie avec une dimension supplémentaire
-
Randall et Sundrum ont suggéré que nous vivons dans une
tranche quadri-dimensionnelle d'un espace anti-deSitter à cinq
dimensions, ce qui fournit une explication naturelle pour la petitesse
de l'échelle de l'interaction faible comparée à
l'échelle de Planck. Je ferai une revue de certaines des
implications de cette hypothèse pour l'expansion de l'univers.
11:10
-
Pause-café
11:30
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Louis LESSARD, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
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À la recherche de la matière sombre
- Conférence invitée.
12:00
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Marie DI MARCO, Université de Montréal,
dimarcom à lps.umontreal.ca
Viktor ZACEK, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
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Instrumentation du projet PICASSO
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Sources de signal:
À haute température, les détecteurs sont sensibles
aux particules à ionisation minimale et aux gammas. Calibrage:
La sensibilité des détecteurs a été
mesurée en fonction de la température avec des sources
gamma (Co60 et Fe55), avec et sans blindage de Pb, et sans source.
À température de la pièce, aux neutrons,
neutralinos et particules alpha. Le rayonnement cosmique et la
radioactivité intrinsèque aux matériaux sont des
sources.
Élimination du bruit de fond:
Montage expérimental: Les détecteurs baignent dans un
flux d'azote, de façon à éliminer la contamination
au radon, et sont placés au centre d'un château de
paraffine, servant à absorber les neutrons environnants. Pour
maximiser l'absorption des muons, le montage est situé dans une
région du laboratoire où l'épaisseur de roche est
la plus grande. Muons: Le montage est surmonté d'un
système de veto, composé de scintillateurs mis en
anti-coïncidence avec les signaux de bulles. Pour favoriser
l'absorption des muons, l'expérience a été
transportée sur le site de SNO, 2 km sous terre.
Mesures de bruit de fond:
Environnement: Des spectres en énergie ont été
pris avec des détecteurs NaI et Ge, ainsi qu'une mesure avec le
compteur He3. Situation géographique: mesures avec les
scintillateurs en 2 endroits du labo, et SNO. Section efficace:
À partir de ces mesures, une section efficace fluore-WIMP
préliminaire a été calculée.
12:20
-
Claude CARIGNAN, Université de Montréal,
carignan à astro.umontreal.ca
-
L'instrumentation en radio-astronomie
- Conférence invitée.
La présentation va principalement décrire le
projet de radio telescope de prochaine génération
soit le "Square Kilometer Array (SKA)", projet
actuellement en développement depuis environ 5 ans
par un consortium international incluant outre le Canada,
l'Australie, la Chine, l'Inde, la Hollande, la
Grande-Bretagne et les États-Unis. Ce télescope
devrait avoir une surface collectrice de 1 km2.
Les travaux de recherche et de développement devraient
se poursuivre jusqu'en 2010, date prévue pour le début
de la construction. Les premières observations sont
prévues vers 2018. Je m'attarderai plus particulièrement
à la description du concept canadien, le "Large Adaptive
Reflector (LAR)". actuellement à l'étude afin de
réaliser ce télescope.
13:00
-
Pause du midi
Mardi le 16 mai, session de l'après-midi
Pavillon 3200,
3200 rue Jean-Brillant (entre McKenna et Decelles), local 3270
Physique subatomique
Président de séance:
Louis LESSARD, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
14:00
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Charles GALE, Université McGill,
gale à physics.mcgill.ca
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L'avènement de l'accélérateur RHIC et
la re-création du "Small Bang"
- Conférence invitée.
14:40
-
François CORRIVEAU, IPP/Université McGill,
corriveau à physics.mcgill.ca
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Étude de l'évolution partonique en diffusion
inélastique profonde à HERA
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L'expérience ZEUS à HERA étudie les collisions
électron-proton aux hautes énergies. Des mesures
récentes de structure du proton ont confirmé que
l'échelle de Bjorken, valide dans le modèle
simplifié du quark partonique, n'est plus maintenu aux petites
valeurs de x-Bjorken. Le modèle standard de
l'évolution partonique, basé sur les équations
DGLAP, comportent en fait un grand nombre de paramètres
phénoménologiques dans les domaines non-perturbatifs. Un
observable basé sur les "jets", les sections efficaces de leur
production vers l'avant, sera utilisé pour mettre en valeur des
modèles alternatifs, tels BFKL, CDM et LDC.
15:00
-
Simon TURBIDE, Université Laval,
sturbide à phy.ulaval.ca
René ROY, Université Laval,
roy à phy.ulaval.ca
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Simulation de collisions nucléaires binaires à l'aide du
code dynamique BUU.
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Le groupe de physique nucléaire des ions lourds de
l'université Laval a pour but ultime de trouver l'équation
d'état de la matière nucléaire. La méthode
proposée par le groupe afin d'y arriver est l'étude de
collisions binaires d'ions lourds aux énergies
intermédiaires (10 - 100 MeV/n) en vue d'obtenir la
multifragmentation. On simule alors la collision à l'aide d'un
programme où la réaction est modélisée par
une équation dynamique, soit une équation de transport
décrivant l'évolution spatio-temporelle des hadrons par
des processus hors- équilibre, c'est-à-dire des processus
où les temps de réaction sont trop courts pour permettre
la transformation d'énergie cinétique en énergie
d'excitation d'une source unique. On compare alors des résultats
expérimentaux avec ceux de la simulation où on a
inséré certains paramètres représentatifs
d'une équation d'état. Le sujet de mon exposé sera
donc la comparaison entre les plus récents résultats de
simulation à l'aide du modèle microscopique BUU (ou IBUU)
et les résultats d'une récente expérience
effectuée au cyclotron de l'Université Texas A&M.
15:20
-
Pause-café
15:40
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Claude A. PRUNEAU, Wayne State University,
pruneau à physics.wayne.edu
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Études de collisions événement par
événement à STAR
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- Conférence invitée.
16:20
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Maurício BARBI, Université McGill,
barbi à zampa.desy.de
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La production de neutrons en diffusion inélastique profonde
avec ZEUS à HERA
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Nous utilisons les calorimètre et détecteur de traces pour
les neutrons vers l'avant (FNC et FNT) de l'expérience ZEUS
à HERA pour sélectionner des neutrons dans des
événements de diffusion inélastique profonde (DIS)
aux petites valeurs de Q2. Les distributions des variables standards
xl et pt sont mesurées et l'implication
physique sur les modèles existants est discutée.
16:40
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Jean-François RIVARD, Université Laval,
jfrivard à phy.ulaval.ca
Luc MARLEAU, Université Laval,
lmarleau à phy.ulaval.ca
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Étude de skyrmions oblats dans le secteur topologique n=2
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Dans la limite où le nombre de couleurs tend vers l'infini, la
chromodynamique quantique suggère fortement que les hadrons
adoptent un comportement typiquement solitonique, d'où
l'intérêt indéniable des skyrmions, i.e. des
solitons porteurs d'une charge topologique associée au nombre
quantique de baryons B. Dans la limite dite à basse
énergie, les skyrmions peuvent être compris comme le
résultat d'excitations collectives d'un fluide de pions. Nous
testons présentement quelques modifications de l'ansatz de skyrme
qui décrivent des déformations présentées
par les solutions du modèle, lequel vise la description des
nucléons et même des noyaux atomiques.
17:00
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Fin du colloque
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.
a été créée et est mise à jour par
François Corriveau
(corriveau à physics.mcgill.ca)
du
Centre Interuniversitaire de Physique Subatomique
(McGill/Montréal/UQAM).
Dernière revision le 16/05/2000.