Continuons à appuyer nos écoles et nos milongas / Let's continue supporting our schools and milongas

(English below)

Même s'il n'y a pas de milongas ou de cours, les loyers des écoles de tango doivent toujours être payés. Les travailleurs et travailleuses autonomes, comme les profs, ne recevront pas d'assurance emploi ni l'aide que le gouvernement a donné à Bombardier. Alors pour ceux d'entre nous qui avons les moyens:

  • Prenons des cours privés avec nos profs préférés.
  • Faisons des dons équivalents au prix d'entrée de nos milongas régulières même si elles n'ont pas lieu, pour s'assurer qu'elles pourront reprendre après la crise.

Ci-dessous se trouve une liste des adresses courriel des milongas, auxquelles vous pouvez envoyer un virement Interac avec l'équivalent du prix d'entrée. Vous pourriez leur envoyer un deuxième courriel avec le mot de passe du virement. Nous pourrons faire ceci chaque semaine, tant que ce sera nécessaire.

 

Even if there are no milongas or classes, the rents for the spaces used by our tango schools still need to be paid. Self employed workers, like the teachers, will not receive unemployment benefits, nor the government aid that was given to Bombardier. So for those of us with the means to do so:

  • Let's take private courses with our favourite profs.
  • Let's donate the equivalent to the entry price of our regular milongas even if they are not taking place, so that we can ensure that after the crisis they can start up again.

Below is a list of the milongas emails so you can email an Interac e-transfer in the equivalent amount of the price of admission. You can send them a second email with the password for the e-transfer. We can do this every week for as long as is necessary.

 

 


(English below)

Nous appelons "don" l'argent que nous donnons chaque semaine à nos milongas régulières. Mais ce n'est pas vraiment un don. C'est un intérêt personnel éclairé ; une petite contribution pour améliorer nos chances de relancer une communauté dynamique une fois la crise passée. La plupart d'entre nous croient en l'universalité des soins de santé.  Et si un travailleur perd son emploi sans que ce soit de sa faute, nous sommes d'accord pour qu'il ait droit aux prestations de l'assurance-emploi (AE). Idéalement, nous aurions un gouvernement qui distribuerait équitablement les fonds publics à ceux qui en ont le plus besoin, au lieu de ceux qui sont considérés comme "trop gros pour échouer", comme Bombardier. Cependant, les travailleurs indépendants ne sont pas couverts par l'AE. Les artistes, les massothérapeutes, les musiciens, les chauffeurs de taxi, les danseurs, les employés de restaurant, et bien d'autres encore, contribuent tous énormément à notre société. Le filet de sécurité ne les rattrape pas s'ils tombent, et si une masse critique tombe en même temps, les dommages causés au tissu social et à notre qualité de vie sont irréparables. Une meilleure solution à ce problème serait probablement un revenu de base universel tel que celui introduit dans le programme pilote de l'Ontario de 2017, ce qui a permis d'étendre un revenu de base à 4000 familles à faible revenu. Ce programme devait durer trois ans, mais il a été annulé un an plus tard avec l'arrivée du gouvernement Ford. Une étude menée par les sociologues Leah Hamilton et James P. Mulvale et publiée en 2019 a indiqué que les participants estimaient que "le revenu de base a amélioré leur nutrition, leur santé, la stabilité de leur logement et leurs liens sociaux ; et a mieux facilité la planification financière à long terme". En revanche, avec les programmes de sécurité sociale traditionnels, les participants se sont sentis piégés dans "un cycle de précarité et de dépendance". Un revenu de base universel offre également de nombreuses possibilités d'épargne à un pays à revenu élevé comme le Canada. Il s'agit notamment des coûts de santé, d'une activité économique supplémentaire et d'une collecte d'impôts potentiellement plus importante. Tant que notre société n'aura pas fait un usage aussi judicieux des fonds, nous devrons y contribuer nous-mêmes.

 

We call the money we are giving weekly to our regular milongas a donation. But it is not really a donation. It is enlightened self-interest; a small contribution to improve our chances of rekindling a vibrant community after the crisis is over. Most of us believe in universal health care.  And if a worker loses their job through no fault of their own, we agree that they should be entitled to Employment Insurance (EI) benefits. Ideally we would have a government who would fairly distribute public funds to those most in need, instead of those considered “too big to fail”, such as Bombardier. However self-employed people are not covered by EI. Artists, massage therapists, musicians, taxi drivers, dancers, restaurant workers, and more, all contribute enormously to our society. The safety net does not catch them if they fall, and if a critical mass falls at once, the damage to the social fabric and to our quality of life is irreparable. A better solution to this problem would probably be a universal basic income such as the one introduced in the 2017 Ontario pilot program, which extended a basic income to 4000 low-income families. It was expected to last for three years but was cancelled a year later with the arrival of the Ford government. A research study conducted by sociologists Leah Hamilton and James P. Mulvale and published in 2019 reported that participants felt that “basic income has improved their nutrition, health, housing stability, and social connections; and better facilitated long-term financial planning.” In contrast, with traditional social security programs, participants felt trapped in “a cycle of precarity and dependence”. A universal basic income also provides many potential savings to a high-income country such as Canada. These include health costs, additional economic activity, and potentially larger tax collection. Until we achieve such a wise use of funds in our society, we will have to contribute to it ourselves.

Hamilton, Leah; Mulvale, James P. (2019-05-20). ""Human Again": The (Unrealized) Promise of Basic Income in Ontario". Journal of Poverty. 0: 1–24. doi:10.1080/10875549.2019.1616242. ISSN 1087-5549.